mercredi 19 janvier 2011

Découverte(s) #2

Certifié sans Anna Calvi ni James Blake.

Suuns

Annoncé par NME comme l'un des groupes prometteurs pour 2011, Suuns arrivve (je laisse la faute elle est trop belle) donc d'emblée plein de promesse, mais avec de gros risques de finir oublié une fois la hype descendue. Néanmoins leur premier album est franchement agréable, malgré quelques longueurs et un format assez commun de nos jours. En effet, on va dire que leur pop électronique moulée dans de la new wave un peu psychédélique n'a rien de réellement surprenante. Mais bon, quelques morceaux comme Arena font bien bien leur effet, et l'atmosphère générale sombre est cohérente. Gageons qu'ils pourront faire leur trou, pas leur fosse de groupe mort-né. C'est tout le mal qu'on leur souhaite.




Gobble Gobble
Les groupes lo-fi voire noisy fleurissent depuis quelques années déjà, et parmi la pléiade de navets inaudibles, on trouve des groupes comme Gobble Gobble. Peut-être que c'est le format majoritairement pop qui fonctionne très bien, et que les douces mélodies mettent du baume au cœur. Et ce malgré le bordel ambiant régnant, qui apporte clairement un gros plus à leur musique. Une poignée de math-rock, du 8-bit en masse, un brouillard épais synthétique, des nappes électroniques et des rythmes endiablés, tels sont les ingrédients de cette étrange et pourtant si savoureuse mixture. C'est fou, frais et euphorisant. Gaffe cependant à l'indigestion, sait-on jamais. (beaucoup de contenus à télécharger gratos sur leur Bandcamp, alors on fonce)



New Politics
Ah l'adolescence. Douce période où l'on écoute à peu près tout ce qui sonne vaguement punk avec un max de mélodies faciles, de paroles débiles et une énergie débordante. Et c'est la formule qu'on retrouve chez ce trio Dannois expatrié à NY. C'est simpliste à mort, rentre dedans, conventionnel voire assez creux, mais ça fonctionne à merveille. Le chant légèrement rappé additionné aux gimmicks punk et aux rythmes déboulant provoque des gestes incontrôlables, des mouvements de tête, des twist de jambe, voire des petits sauts. Yeah Yeah Yeah est un véritable hymne boutonneux, reprenant le flambeau d'un titre incendiaire comme Song 2 de Blur. Et aux vues du clip, quelque chose me dit que ça doit bien envoyer en concert. Allez on sort son t-shirt de Nirvana, ses Vans, ses mèches rebelles et on va gueuler et pogotter où passent les 3 gaillards.
Fang Island
J'avais complètement zappé leur album en 2010, car peu informé de la mouvance "post-rock"/"math rock". Et je suis passé à côté de quelque chose. Mieux vaut tard que jamais disons, j'ai pu me rattraper en l'écoutant plus que de raison depuis le début de l'année, et c'est une bonne claque qu'ils nous infligent. D'habitude assez sombre ou du moins brumeux, leur math-rock à eux dégage une luminosité et une joie de vivre peu habituelle. Majoritairement instrumentale, cette seconde mouture est un modèle du genre, avec ce qu'il faut de constructions alambiquées, de rythmiques tonitruantes et de riffs taillés à la hache. Pour tous les réticents au style en question, je ne peux que vous conseiller d'y jeter les 2 oreilles, au casque si possible. Après And So I Watch You From Afar quand même.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire