The Wombats avaient sorti en 2008 une petite merveille de spontanéité, d'énergie enroulée dans un écrin pop du plus bel effet, qui, bien qu'imparfaite, avait fait sensation. Je parle bien entendu de leur premier album, A Guide to Love, Loss and Desperation.
Depuis les 3 gaillards semblent avoir sombré dans une dépression profonde, représentée par leur plongée dans une musique plus froide, troquant leurs guitares garage contre un synthé new-wave. Vous me direz, Matthew Murphy, le chanteur, a un léger point commun physique avec Robert Smith, leader mythique de The Cure (s'il est réellement nécessaire de le rappeler...). Facile, j'avoue.
Et ce nouveau morceau ne fait que confirmer ce sentiment. Très paradoxalement, cet Anti-D fait l'effet inverse. Là où leurs anciens morceaux power-pop foutaient la banane, ceux-ci filent une violente envie d'aller se coucher voire de s'enfiler une boite de médocs pour en finir au plus vite. Porté par des violons omniprésents, par un chant plaintif et lancinant, le morceau semble être une ode à la mélancolie.
Malgré les couleurs et mouvements ambiants du clip, Matthew avance de façon sinistre, tirant une gueule de dépressif chronique dans son costume noir d'enterrement.
Le Wombat 2.0 est décidément un animal bien tristounet. Rendez nous nos gais lurons !
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