mardi 10 mai 2011

Live-o-matic : Chinese Man + Metronomy + Cold War Kids

Comme vous l'aurez remarqué l'article a été publié mardi, mais des bugs récurrents de Blogger ont eu raison de lui. Le temps de rattraper le temps (et surtout le texte...) perdu, le voilà. Trois live-reports en un, c'est le live-o-matic mesdames et messieurs !


Chinese Man @Docks des Suds, Marseille (14/04)
Boby - Tous droit réservés
Bravant l'angine, les allergies bizarres et la grosse fatigue, j'ai pu aller voir ce que les Marseillais valaient sur scène. Après 2 albums globalement très bons, ils étaient de retour sur leurs terres pour la sortie de Racing With the Sun, de fort bonne facture également, cela va sans dire. Arrivé trop tard pour assister à la première partie dont le nom m'échappe (edit : Deluxe), j'ai tout de même pu voir le set depuis son début. Les 4 disciples nous gratifient de leur son gorgé de dub, hip-hop et musiques aux sonorités diverses du haut de leurs platines, accompagnés d'images balancées par vidéoprojecteur. Méga classe. L'utilisation de la vidéo fait bien son effet pendant que le groupe distille ses nouvelles compositions et transforme ses plus grands succès (I've Got that Tune et Washington Square notamment) à la sauce jungle/drum'n'bass, pas toujours avec succès justement. L'ajout d'un MC apporte une autre dynamique et fait réellement du bien à certains moments. Globalement un très bon concert, fortement recommandé aux non-initiés.



Metronomy @VK, Bruxelles (06/05)
Tina Herbots - Tous droit réservés

Été 2010, Voix du Gaou, en compagnie de Phoenix et des gerbants Babyshambles, le néo-groupe dont rêvait Joseph Mount (leader de Metronomy) se testait face à un public pas vraiment acquis à leur cause, à mon exception près. Pour un résultat plus que probant. Plusieurs dates et un nouvel album plus tard, me revoici face à eux dans une salle belge inconnue au bataillon, avec un statut de tête d'affiche et un public beaucoup plus enthousiaste. Et ils n'ont une fois encore pas dérogé à leurs habitudes en servant un set quasi-parfait, empruntant autant à leur chef d’œuvre de 2ème album (Nights Out) qu'à leur dernier rejeton, plus inégal mais fonctionnant presque aussi bien en live. L'électro-pop foutraque se mue en pop romantique introvertie, pour ressortir les griffes et envoyer des baffes à tout va quand on ne s'y attend pas. Avec une prestation aussi jouissive ponctuée de 2 rappels dont l'inusable et inégalabe The End of You Too en conclusion magistrale, on peut dire qu'ils ont mis tout le monde dans leur poche. Un grand groupe, même si ce n'était plus vraiment à prouver...



Cold War Kids @Espace Julien, Marseille (09/05)
Mathieu Wassik - Tous droit réservés

Pendant que l'Olympia fantasmait sur la prestation grandiloquente de Sufjan Stevens, l'Espace Julien appréciait la très bonne performance plus calfeutrée de nos amerloques. En dépit de quelques mésaventures et complications pour y parvenir, j'ai pu assister à la première partie assurée par le jeune groupe Aubagnais Dissonant Nation. Malgré l'efficacité de leur rock énergique et addictif, l'attitude androgyne du chanteur liée à certaines faiblesses des compositions ont eu raison de mon engouement. Quant à Cold War Kids, après la sortie de leur très moyen Mine is Yours délaissant la folie délicieuse du premier album et la candeur du deuxième, je ne m'attendais pas non plus à un spectacle de haut vol. Leur prestation a cependant bien tenu la route, déroulant leurs nouvelles chansons pop un brin pompeuses tout en gardant un peu de place pour les anciennes -principalement celles de Loyalty to Loyalty- délicatement empreintes de soul et de blues. En grand adepte du premier effort studio du groupe, pour le coup un peu zappé ce soir, j'ai néanmoins pu prendre mon pied sans trop d'effort. Un bon concert, qui fait remonter les enfants de la guerre froide dans mon estime.

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