Coiffures improbables, t-shirt Nirvana, gueules de déterrés, ça rappelle légèrement les timbrés de The Horrors. La vingtaine, anglais et fortement inspiré des guitares saturées des années 90… Hmmm. Non, ces 3 jeunots là n’ont donc rien inventé, ouvrant des portes déjà défoncées ces derniers temps, mais le font bien. Voire mieux que les autres. Caverneux, bruyant et quelque peu expérimental, leur 1er EP Masculin/Féminin tape dans le shoegaze avec une énergie peu commune et des qualités mélodiques indéniables. Comme l’atteste Brandenburg (ci-dessous) et Lorenheim , démontrant (il le fallait…) toute les qualités suscitées. En plus des beafs qui font autant de clins d’œil à notre si noble langue, ça fait cocorico dans notre cœur de chauvin.
Le maxi en question va prochainement sortir en version CD, il serait donc bienvenu et franchement inspiré d’aller se le procurer. Histoire de secouer sa mèche rebelle sur des sons psychédéliques et distordus.
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