2011 aura été une année assez chargée, malheureusement rien n'a suffisamment titillé mes oreilles pour en faire un top conséquent. Donc au diable les classements, j'ai préféré faire une liste plus générale. Quant au retard, plutôt que de balancer un top avorté fin 2011, j'ai préféré prendre mon temps pour pondre quelque chose d'un brin plus accompli, même si la procrastination (c'est marrant d'employer un mot scientifique qui décrit le fait d'être un gros branleur) n'y est pas anodine. Retrouvez aussi mon Top&Flop Clips 2011. Enfin, la playlist Spotify qui synthétise mes chansons de l'année s'écoute à partir du lien ci-dessous :
Portugal. the Man - In the Mountain in the Cloud
Entre grandiloquence et simplicité, le pseudo-portuguesh n'a pas choisi. Le monument pop bâti de main de maître est pour moi l'une des grosses réjouissances de l'année.
Rock'n'roll dépoussiéré, délicatement noisy avec des insertions électroniques qui passent comme un doigt au cul. Singles potentiels : à peu près 140%.
2011 aura donc été l'année de la consécration pour Metronomy, ironie du sort avec un album moins tubesque que son prédécesseur. Tout en montrant tout simplement qu'ils peuvent faire autant d'albums différents qu'ils voudront, ça restera génial. La musique vous dit merci gentlemen.
Complètement désintéressé du crew bizarroïde jusqu'à présent, je dois avouer que j'ai pris une sacrée claque dans ma foutue gueule. Quand la connerie rencontre la qualité, ça peut faire de très jolies choses.
Habitué de la besace, il était légitime de leur laisser une place dès la sortie de leur premier album. Et autant dire qu'ils se la sont faite tous seuls, à grands coups de riffs affutés et de puissance sonore.
White Denim - D
Album foutraque voire expérimental, mais diablement bon.
Une petite pépite de pop indie.
Du hip-hop de grande classe, avec des productions au poil.
Petit à petit, ils sont en train de marquer leur temps. Respect.
1,2,3, ça envoie du bois. Si je puis me permettre.
Mentions
Beastie Boys - Hot Sauce Committee Part Two
Cults - Cults
Onra - Chinoiseries Pt. 2
Applause - Where It All Began
Lykke Li - Wounded Rhymes
Kim Novak - The Golden Mean
Timber Timbre - Creep On Creepin' On
New Animal - New Animal
Wise Blood - These Wings
Yellow Ostrich - The Mistress
The Black Lips - Arabia Mountain
Flop
Modeselektor - Monkeytown
Je ne sais pas si c'est le succès, les drogues ou les amours expérimentales du groupe, mais l'écoute de l'album fut presque un calvaire pour ma part. Après les deux perles précédentes et mon dévouement sans borne à leur égard, j'ai pris un grand coup. Pas le moindre morceau pour sauver le navire à mes yeux.
Roots Manuva - 4everevolution
Non pas que son album soit un vrai flop, mais on est en droit d'être déçu d'un contenu aussi terne malgré quelques bons moments.
The Wombats - This Modern Glitch
Comme je l'ai dit dans l'année ici-même, le Wombats nouveau tout morne et préférant les synthés couinant aux décharges powerpop de leur précédent album est un peu surprenant.
Justice - Audio, Video, Disco.
Comme pour la plupart des groupes ici, Justice souffre à mes yeux d'un mauvais revirement musical, ou du moins que je ne comprends pas. Je prenais plus mon pied avec la version électro tout en breaks.
Cold War Kids - Mine Is Yours
Malgré un bon concert à l'espace Julien, cet album sent diablement le succès facile et par conséquent l'aspect rugueux si délectable du groupe est resté au placard. Dommage.
Pete and the Pirates - One Thousand Pictures
Constat similaire à celui de Cold War Kids, même si les chansons sont cette fois tout simplement moins bonnes. Après leur exquis premier album, on tire un peu la tronche devant un rendu si terne.
Guards - Guards
Un talent un peu désinvolte, des pop songs délicates et enjouées, tel est le crédo des gars de Guards. Un groupe dont on risque d'entendre parler en 2012. (L'EP se télécharge chez Hassan Céhef)
Du bon garage rock lo-fi sauvage avec ce qu'il faut de hargne et de mélodies qui claquent. Le pied. (L'EP se télécharge aussi chez Hassan Céhef)
Le groove imparable de Deluxe risque de faire remuer du popotin, et avec bon goût s'il vous plait. Du hip-hop, du swing, pour un condensé de tubes en puissance.
J'en avais déjà parlé par ici, il était logique qu'il ait sa place dans ce top. De l'électronique planante et cinématographique, avec double dose de synthé mais toujours avec brio. (Article)
Inutile de présenter à nouveau les ptites tantes de Gender Bender, qui méritent leur place eux aussi. Du bon rock influencé avec un véritable talent qui ne demande qu'à s'exprimer. (Article)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire